Enfin seul à seul...à seul...à seul ( gogosan, miki et sizy)

Le petit couple avait bien marché sous la chaleur et les deux jeunes étaient assoiffés. Ils s'arrêtèrent à un petit café sympathique. Hagosan s'installa à la terrasse tandis qu'Olbreo se rendit à la salle d'eau. Durant son absence la petite japonaise n'avait pas lâché la porte d'entrée des yeux. Quand Olbreo revint avec une autre apparence, Hagosan était surprise mais très vite sous le charme. Elle rougit un peu, en espérant que son chéri croie que c'était la chaleur qui lui faisait cet effet. Une serveuse arriva et Sasan choisit un Fanta. Pendant ce temps Olbreo lui parlait de ce qui lui était arrivée depuis la guerre. Il lui raconta son périple dans la dimension parallèle et lui annonça qu'il serai prof de combat
et qu'il était même passé Elite.

- Uaah, Olbry-chan, c'est génial! Je suis fière de toi! Moi je suis maître en lévitation et j'ai appris le pouvoir de la terre, comme Akira-san! Mais comme je maîtrise mal, il va me donner... des... cours...

Hagosan avait hésité sur la fin de sa phrase en voyant le regard mauvais de son chéri depuis qu'elle avait prononcé le nom d'Akira. Elle ouvrit de grands yeux rond et secoua la tête en se recroquevillant. Son visage était tout rouge.

- Mais si tu ne veux pas... enfin... tu me dis! bredouilla-t-elle.

Elle ne remarqua pas qu'Olbreo avait eu l'attention détournée et il la regardait maintenant avec des yeux d'amoureux transi. La japonaise passa sa main devant ses yeux.

- Olbry-chan? youhou, tu es avec moi??

Miki avait quitter l’école il avait passé maintenant une nuit a l’extérieur, il n’avait pas veiller sur le jeune possédé. Il avait simplement quitter l’école par la porte principal après leurs conversations. Durant la nuit il y avait eu un peu de pluie, mais ce n’avait été qu’un plus pour lui. Il avait marcher le long des trottoirs puis avait vu un homme violenter une jeune femme. Prenant l’apparence d’un adolescent quelconque il avait avancer doucement dans la ruelle ne se fessant pas entendre par les deux futur victimes. Il c’était adossé a un mur,puis la jeune femme le vit, il joua avec son couteau lançant ce dernier a un rythme régulier et prenant soin de le rattraper toujours de la même façon. Elle le supplia donc de lui venir en aide, il lança le couteau en leur direction qui se planta au beau milieu du cou de l’homme. La jeune femme ce mit a pleurer encore un peu plus il s’avança, puis tout doucement retira le couteau de la gorge de l’homme qui mourut après un certain moment.

-Tu devrais partir tout de suite avant que je ne fasse la même chose de toi...

La jeune femme parti sans rien dire, elle avait peur, elle courrait avec tant de difficulté, mais c’était la meilleure chose a faire face a lui. Il s’assit sur le sol regardant l’homme mourir a petit feu, un sourire bien innocent sur ces lèvres. Il se leva et ce remis simplement a marcher, quand il sorti de la ruelle il n’avait plus le même visage. Il trouva une salle d’eau public, ou il se rendit questions d’effacer les traces de sang qu’il avait sur lui. Le lendemain il se rendit prêt d’un petit café, il avait suivi un homme une bonne partie de la journée, sans trop savoir pourquoi il désirait le tuer. Il le traquait donc pour simplement profiter un peu plus de sa mort. L’homme entra dans une batiste Miki soupira puis sorti sa dague qui était toujours couverte de sang sécher, il la regarda un moment souriant se souvenant de la nuit précédente. Il mis son capuchon sur sa tête, puis entra dans un petit café, il alla s’asseoir prêt de la porte de ce dernier, et demanda un grand café bien noir. Il leva les yeux, pour apercevoir Olbreo et sa copine, il baissa a nouveau la tête il avait besoin de voir le sang couler et ne voulait pas qu’il lui en empêche.

Miki avait toujours les mains sur sa tasse de café, il regardait tout simplement Olbreo. Ce dernier lui dit qu’il était venu passer un peu de temps avec sa copine. Il leva son regard pour fixer la jeune femme, elle ne devait pas être très enjoué a l’idée qu’il la laissa ainsi dans un coin pour venir lui parler. Puis Olbreo changea rapidement de sujet lui disant qu’il devait lui parler franchement’’ tu as recommencé n'est-ce pas, tes vieilles manies! Tu dois arrêter immédiatement, sinon sa vas finir par te tuer et tu le sais, je n'hésiterai pas a intervenir pour t'arrêter tu peux me croire, je tien trop a toi pour te laisser continuer. ‘’

Les mains de Miki se firent un peu tremblante, il en échappa son café, la tasse se brisa laissant échapper ce liquide qui était un peu moins chaud que a son service. Il avait certainement diminuer de température un peu trop vite. Le serveur arriva rapidement et en moins de deux il avait tout ramasser. Miki n’avait pas bouger, il avait laisser son regard croiser celui de cet homme qui le connaissait trop bien. Il ne savait quoi lui dire, puis finalement il trouva les mots a dire.

-c’est ce que je suis... Je ne suis rien d’autres... J’ai besoin de cela comme tu a besoin de respirer... Alors tue moi il est trop tard... Sa toujours été trop tard pour moi....

Son regard était froid aucun sentiment ne semblait ce lire dans ses yeux, il avait parler non pas froidement, mais avec un te détachement que sa pouvait sembler terrifiant. Il baissa la tête, non il ne voulait pas mourir, il ne recherchait plus ce genre de chose depuis bien longtemps pourquoi, seul l’enfer pourrait un jour ou l’autre l’accueillir.

-Tu sait très bien que je ne suis pas bien... Tu sais mieux que quiconque ce qui m’attend par la suite... C’est simplement pour cela que je suis toujours en vie parce que j’ai peur de ce qui ce trouve après... Rien d’autre ne me fait peur Olbreo....

Hagosan appréciait au maximum cette agréable petite sortie avec son amoureux, après que son inquiétude pour Chris et Tera ait disparu. Elle sirotait sa boisson lentement, fixant tendrement Olbreo et lui souriant dès qu'il croisait son regard. Cependant, les yeux du jeune homme firent un rapide aller retour du visage de la japonaise à une table voisine. Sasan eut le temps de suivre son regard et vit Miki à son tour. C'était plus fort qu'elle mais elle le détestait. Le simple fait de savoir que ce garçon avait été complice du démon et avait du mal aux autres élèves la mettait hors d'elle. Elle ronchonna quand Olbreo lui dit qu'il voulait aller lui parler.

- Reviens vite, anata*, lui dit-elle calmement avant de fixer son attention sur un petit chat qui vagabondait entre les tables, cherchant à manger. Elle attrapa le petit animal et le plaça sur ses genoux. La japonaise appela la serveuse et lui demanda un sandwiche au jambon. Une fois le petit repas apporté, elle découpa un morceau de jambon avec ses doigts et le donna au petit chat qui se jeta dessus dès qu'il le vit. Il était affamé, et Hagosan était tellement attendrie qu'elle en avait oublié la situation précédente. Elle tourna vivement la tête afin de voir Olbreo et Miki en train de discuter avec un air grave. Finalement, Olbreo se leva et retourna s'asseoir près d'elle. Le chaton ronronnait sur ses genoux et l'apaisait.

- Dis, Olbreo, pourquoi tu es ami avec lui? Il a tout de même essayer de tous nous tuer. Quand je pense que Jilkan est restée seule avec lui un bon moment alors qu'elle risquait à tout instant de se faire assassiner froidement ça me fait peur...

Le demi-ange planta son regard dans celui, fuyant, de la japonaise. Elle rougit, tout à coup honteuse de ce qu'elle venait de dire. Mais Olbreo ne sembla pas énervé, et entreprit de raconter l'histoire de Miki...

Miki était rester a cette table seul, les mains sur sa tasse de café. Il n’avait même pas regarder quand son ami avait quitter la table pour retourner auprès de la jeune femme qu’il aimait. Quand son café fût devenu complètement froid il se leva lançant quelques pièces sur la table. Il décida qu’il était maintenant le temps pour lui d’aller ce balader. Il ne savait pas encore si il voulait retourner a l’école, il ne s’en sentait pas prêt, mais il devait tout de même quitter ce lieu. Il parcourut encore un peu la ville, puis il s’aperçu que la nuit était tombé il fessait un peu plus froid. Les paroles d’Olbreo n’arrêtait de faire surface dans son esprit il devait retourner a l’école. Il allait aussi devoir demander de l’aide, il ne devait plus tuer, il devait être capable de prendre le dessus sur cette âme si noire et si violente qui avait trop longtemps gouverner son avenir et ses actes.

Il remonta le col de sa veste et ce mit en direction de l’école tout doucement il ne savait pas par ou commencer, mais il devait prendre sa vie en main. Il arriva dans le stationnement du pensionnat, il fût envahit par la peur et les remord. Il devait encore concentrer son courage, il retourna les talons pour entrer dans la forêt il devait faire complètement le vide avant de retourner a l’intérieur.